Depuis que Mazda a quitté le giron de Ford, le petit constructeur japonais s’est repris en main. Ayant retrouvé la rentabilité, il a également fait évoluer son style de la plus belle manière qui soit. Les nouvelles Mazda 6, CX-5 ou 3 en attestent, au-delà du design, la technologie évolue également avec les solutions techniques de pointe baptisées SkyActiv au bénéfice des performances, consommations, émissions polluantes…
Ainsi tous les composants sont concernés comme les motorisations qui bénéficient d’un taux de compression record 14:1 (combustion interne optimisée), frottements mécaniques réduits, start & stop et récupérateur d’énergie, le châssis utilisant des aciers légers à haute résistance de manière accrue, les transmissions optant pour une architecture compacte aux frottements mécaniques réduits permettant d’avoir moins de pertes de puissance.
Mazda France nous sa confié sa dernière Mazda 3 2.2 SkyActiv-D auto Dynamique pendant une semaine, en partenariat avec La Jante Masculine. Nous n’avons pas été déçus de cet essai longue durée, surtout très agréablement surpris par son design d’une part et ses qualités homogène d’autre part.

La Mazda 3 s’équipe d’un nouveau bloc diesel 2.2L de 150 ch 4500 tr/min pour 380 Nm de couple à 1800 tr/min. Ce moteur se révèle discret pour un diesel, souple et vivant. Le boite automatique à 6 rapports se révèle être douce et rapide sans égaler la boite DSG de Volkswagen ou la référence pour nous, l’excellente ZF à 8 rapports des BMW et Jaguar.
Avec 1.4T sur la balance, la Mazda 3 ne traine pas sur le bitume. Accélérations et reprises sont linéaires et feutrées avec un 0 à 100 km/h en 9,5 sec soit 0,3 sec de moins qu’une Citroën DS4 2.0 HDi 160 auto ou Volvo V40 D3 Geartronic. Idem pour le 1000m DA avec 31,2 sec pour la 3 contre 31,5 pour la DS4 et 31,6 pour le V40. Seule la Volkswagen Golf 2.0 TDi 1540 DSG fait mieux avec respectivement 9 sec et 30,6 sec grâce à sa très bonne boite à double embrayage DSG à 6 rapports.
Côté conduite, nous avons apprécié le confort de la Mazda 3. Direction très directe, Suspensions, trains roulant, freinage, l’auto ne souffre d’aucune critique. Seule la monte de 18 pouces de série vous rappelle sèchement l’état de la chaussée. L’auto est plaisante à mener et emmener à la limite, toujours sure même quand l’arrière accepte de glisser aidant l’avant à s’engager pour plus de dynamisme.
Au niveau look, la ligne est superbe et nous a séduits. C’est une originalité dans la catégorie, la Mazda 3 arbore un capot aussi long que nervuré, aiguisé par des optiques avant et une calandre ciselés. Revers de la médaille, la longueur de l’auto est plus grande que ses rivales avec 4,47m. Nous avons aimés la signature des feux avant et arrière, de jour comme de nuit, qui apporte une touche d’agressivité et de finesse, petit détails surement, mais tellement clivant et segmentant !


A l’intérieur, malgré les coloris sombres dominant, les quelques touches d’aluminium réveillent l’habitacle. Le grand écran tactile avec GPS, le compteur central et l’affichage tête haute apportent une modernité très actuelle. Finitions, matériaux employés, rien à redire, c’est du sérieux, on le sentiment d’être dans une marque prémium.

Bien équipée, plus discrète qu’une DS4, plus racée qu’une V40 et aussi bien finie qu’une Golf, la Mazda 3 est une très sérieuse alternative aux stars du marché des compactes premiums. Mazda tient là une auto homogène, agréable à conduire, performante et statutaire, oui disons-le. Un très bon choix en tout cas à ce prix (31 100 €).
Un grand merci à automotivpress.fr pour ce test réalisé pour La Jante Masculine.