Aston Martin Vulcan : en route (ou piste) pour la gloire
C’est par ce titre présomptueux que la maison de Gaydon attaque le dernier teaser concernant son monstre qui sera officiellement présenté le 3 mars aux yeux du monde. Bienvenue dans le monde ultra confidentiel (enfin en ce qui concerne les volumes de production, pas la communication…) des hypercars à utilisation restreinte.
Après McLaren et sa sculpturale P1 puis P1 GTR (version ni route, ni course), l’incontournable LaFerrari et la FXX-K, c’est au tour d’Aston d’entrer dans le bal. Le ticket d’entrée est simple (enfin sur le papier) : véhicule extrême sans compromis, devant exploser tout ce qui roule autour, réservé à une poignée de pilotes milliardaires (24 chez Aston Martin!), livrée avec son petit personnel, et enfin ne pas être homologué pour la route ni pour la compétition, pour en simplifier encore l’usage.
OK je caricature mais reconnaissons que l’on rêverait d’être à la place de ces quelques privilégiés une fois dans notre vie. Si ce n’est pas le cas, changez de blog vous perdez votre temps sur cette page.
Alors revenons à la Vulcan, coté technique : 7.àL V12 800HP, moteur central avant, coque allégée au max avec utilisation de carbone. Bien sûr, une aérodynamique poussée (l’appui doit être généreux vu la taille des appendices), boite séquentielle à 6 rapports, freins carbone céramique, of course. Intérieur tout carbone aussi,tout cela est bel et bon.
Mais il y a une différence notable avec ses copines de récré, la vulcan tourne à l’essence et rien d’autre pas de moteur électrique pour en remettre une couche au cas où !
Est ce que ce détail a de l’importance ? non sûrement pas vu le faible nombre d’exemplaires à écouler, mais dans ce monde impitoyable de l’hyper ultra plus, ne pas maîtriser l’hybridation peut faire paraître l’Aston pour une voiture d’un autre siècle…
Bon les 24 futurs heureux (enfin en principe) propriétaires se consoleront de cette étourderie technique particulièrement choyés, puisqu’ils bénéficieront de tout un programme offert par la maison pour découvrir leur joujou, après avoir pu tester leur niveau de pilotage sur simulateur, puis sur V12 Vantage S, One-77 ou Vantage GT4 avec Darren Turner pilote officiel aux 24H du Mans, et des sessions accompagnées en 2016.
Pour le reste du monde nous aurons peu d’occasion j’imagine de voir de près ce bolide, alors ne ratez pas l’occasion de la rencontrer à Genève, d’autant plus qu’il y aura, certainement pas très loin, sa cousine de chez McLaren et peut-être chez les rouges aussi une FXX-K?