
Le petit et discret fabriquant de supercars aux performances d’hypercars revient sur le devant de la scène, en présentant après tout le monde et le déferlement exceptionnel de Genève 2015, le renouvellement complet de sa gamme.
Ultima, comme son nom l’indique, a la modeste ambition de proposer des voitures ultimes. Et alors pourquoi pas, ce genre de proposition me plaît toujours, et il n’y a bien qu’en Angleterre que l’on peut voir ce genre de constructeur pris au sérieux…
Pourtant le résultat est assez probant, il faut dire que si l’Ultima GTR ne peut pas rivaliser avec les propositions de constructeurs comme le trio Porsche McLaren Ferrari, le résultat est plutôt pas mal, et pour un prix « dérisoire », si l’on compare avec les autres marques. Pour avoir vu une Ultima GTR sur le circuit du Castellet, elle attire autant le badaud, le curieux et le passionné qu’une de ses grandes sœurs, et elle est aussi rare chez nous.
Donc, Ultima commercialisait à ce jour 2 modèles dans son catalogue (de 2 pages donc!), la GTR et la Can Am.
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Look ultime
Le constructeur propose maintenant l’Ultima Evolution.
Premier constat photo visuel, sa livrée noire présente très bien et son look de prototype du Mans des années 90 clairement assumé lui va bien. Le convertible n’est pas en reste, avec cette fois une plongée dans un paddock de course de côte. Avec ça, aucune chance de passer inaperçu, mais à mon avis, avec un capital de sympathie plus que de jalousie sociale ! N’en déplaise à certains autophobes…
Coté technique, l’Ultima Evolution est construite comme un prototype, châssis cage sur lequel on vient greffer les éléments : groupe motopropulseurs, trains, freins 4 roues et une couche de cosmétique. Bon ça paraît si simple, mais il reste encore pas mal de bricoles une fois ceci fait.
Spécifications ultimes aussi
Alors qu’est-ce qu’on a de beau quand on roule ultime ?
Coté moteur, c’est un V8 d’origine Cchevrolet qui est présent, avec un choix de puissance pour le futur heureux propriétaire, qui va de 350 à 1020 chevaux. Oui, oui 1020 cheveux, plus que n’importe quelle hypercar célèbre, et sans piles en plus !
La boite est manuelle à 6 rapports et l’intérieur accueille de l’alcantara, un volant multileds, la climatisation et des imbécillités mal intégrées (pour une voiture de ce genre), comme un autoradio et un GPS. La carrosserie est recouverte d’un gel coat pour améliorer l’aérodynamisme, des parties carbone ça et là, et encore de nouvelles jantes magnésium ainsi qu des suspensions revues.
Et les performances ? Ultime on vous dit !
Avec tout ça, l’évolution se targue de réaliser le 0 à 100 km/h en 2.4 secondes, record du monde déposant tout ce qui roule et plus particulièrement l’Ariel Atom V8. Avec ça, l’évolution tire 8.9 secondes au 240 km, de quoi sortir premier au feu ou au péage, ça c’est sur.
Et si le cœur vous en dit, la vitesse maximale est de 385 km/h.
Voilà donc un beau joujou, mais le pire c’est que cet ORNI ne coûte que 138 000 euros montée à l’usine, et si c’est trop peu et que vous êtes courageux, optez pour la version en livrée en kit, le premier prix est à 52000 pour la version 350 chevaux.
Enfin, le plus dur dans l’histoire c’est surement d’obtenir la carte grise française, autant épouser une anglaise avant ou déménager en Angleterre.
Fan de voitures sportives très brutes, je m’intéresse particulièrement à l’ultima 1ere génération depuis un moment.
La facon dont vous racontez est excellente, surtout sur la fin ^^.
En esperant qu’il ne soit pas trop compliqué de l’homologuer sinon ça sera boite postale…