La Jante Masculine

LOTUS 3-11 : retour aux sources !

LOTUS 3-11

Depuis que Jean-Marc Gales a repris la destinée du groupe LOTUS sous l’œil bienveillant de l’actionnaire malaisien Proton, les choses semblent aller dans le bon sens.

N’en déplaisent aux détracteurs et autres cassandres de forum, la petite marque anglaise résiste encore et toujours pour le plus grand plaisir des adeptes de la devise de Sir Colin Chapman : light is right (je ne vous fais pas l’injure de traduire).

Et aujourd’hui, lors de la première journée du FOS (le Festival of Speed de Goodwood), LOTUS Cars nous présente ce nouveau modèle la 3-11, qui vient remplacer la 2-11 qui avait déjà marquée en son temps les esprits.

La ligne reste celle d’une barquette sans concession, présentée ici dans sa version piste avec un aileron imposant que ne renierait pas la nouvelle Porsche GT3RS, le châssis est dérivé de celui de l’exige S V6, ainsi que le moteur, puisqu’il s’agit du V6 d’origine Toyota que l’on retrouve aussi dans l’EVORA.

Ici il est gonflé à 450 CV et est accouplé à une boite séquentielle à 6 rapports, soit manuelle soit séquentielle selon que l’on choisisse la version route ou la version piste. Les liaisons au sol sont assurées par des combinés Öhlins et Eibach, freins AP Racing avec disques avant de 336mm, les habitués de LOTUS ne seront pas surpris du choix de ces excellents partenaires.

A cela, on ajoute un différentiel à glissement limité de série, une BAR réglable, un intérieur dépouillé comme une F3 avec un vrai dashboard, et on obtient une voiture vraiment attirante (enfin pour les amateurs du genre), conforme avec l’esprit maison.

Le poids s’abaisse à 900 kg pour la version piste, le ratio poids puissance est vite vu avec 2kg/cv, ça promet…

Certaines rumeurs font état d’un tour en 7mn et 9s sur la boucle nord du Nürburgring… Dommage, car passer dans le club très fermé des 6mn eut été plus marquant, même si bien peu de véhicules de série peuvent prétendre à un tel chrono.

Seules ombres au tableau, seulement 311 exemplaires en production, avec un tarif quand même bien trop élevé pour la version piste (160 000 euros) et pas spécialement abordable en version route (115 000 euros). Et puis sur la photo de l’intérieur, le commodo de clignotant est toujours aussi mal foutu depuis l’Exige de 2005 !! Tradition oblige, mais là, j’aime bien chipoter.

Bon, je rêverai de vous raconter l’essai de cette nouvelle LOTUS, un jour qui sait ? Mais en attendant le coup qui avait été bien amené avec quelques teasers en forme de caisse en bois sur un circuit et cette 3-11 colle parfaitement à l’esprit de la marque et de GoodWood !

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