C’est en 2004, sous les lignes du concept Trepiùno, que Fiat a dessiné une nouvelle partie de son histoire, et en particulier celle d’un modèle mythique, la Fiat 500. En 2007, la présentation de celle que l’on a tout d’abord appellée la « Nuova 500 » a été couronnée par un spectacle hors norme dans le centre-ville de Turin, le long du Pô, célébrant par la même occasion les 50 ans du Topolino.
Dès 2008, la succès story est lancée, la nouvelle Fiat 500 devient « voiture de l’année » et obtient les 5 ***** aux tests EuroNCap. Les prévisions de production, initialement de 70 000 véhicules par année, sont peu à peu multipliées par 3, passant à 210 000 véhicules annuels.
Entre 2007 et 2012, plus d’un million de Fiat 500 qui ont vendues dans le monde, et les chiffres de ventes augmentent encore d’année en année avec une hausse de 10,4% en 2014 (chiffre d’avril 2014), nous pouvons donc supposer que ce sont plus d’un millions et demi de « pots de yahourt » qui foulent nos routes chaque jour. Elle représente, aujourd’hui en France, 16% du marché des micro-citadines occupant la deuxième place juste derrière la Twingo, toutefois sur le marché européen elle occupe la place de leader avec 27% des ventes de micro-citadines.
De part ses déclinaisons, Fiat a su créer une gamme 500 à part entière basée sur les modèles 500, 500C et 500L, toutes aussi personnalisables les unes que les autres, représentant un des principals points forts de la gamme. Il nous tarde alors de découvrir le SUV prévu pour la fin d’année qui complétera la gamme sous le nom de 500X.
–
Venons en maintenant au vif du sujet : nous avons été convié à une opération de Fiat France visant à essayer la gamme 500 (à comprendre 500, 500C et 500L) dans le sud de la France sur le thème des vacances. Au programme, les calanques entre Marseille et Cassis, l’arrière pays Varois avec ses vignes, et la côte ensoleillée non loin de Saint-Tropez.
ETAPE 1 : 500L Trekking, des airs de baroudeuse
Découverte : C’est donc au volant d’une des cousines de la Fiat 500 que nous commençons notre périple. La 500L, dans sa finition Trekking, se différencie par son look typé « baroudeuse », bien qu’il ne s’agisse que d’une 2 roues motrices. Le modèle choisi est Giallo Trekking et dispose du 1.6 MultiJet II de 120ch, le moteur diesel le plus puissant proposé au sein de la gamme, auquel ont été apportées quelques améliorations notamment en terme d’isolation phonique et d’émission de CO². Après avoir pris en main le véhicule dans les bouchons Marseillais, les routes du col de la Gineste s’offre à nous avec un circulation bien moins dense.
Prise en main : Première agréable observation, le couple est disponible très tôt (1500-1750 tours), mais s’essoufle rapidement dès que les 3500-4000 tours sont atteints. La direction assistée s’avère très plaisante en ville, terrain de jeu privilégié de cette 500L Trekking qui surplombe ses concurrentes Scénic X-Mod, VMax et autre C3 Picasso, du haut de son 1m67. Elle est d’ailleurs aujourd’hui leader dans son segment sur le marché européen.
Consommation : En comparaison avec la modèle de base, cette finition Trekking est aussi associée à une consommation plus élevée d’environ 0.5L en cycle urbain, la portant à 5.8L/100km. Pour ce qui est de notre essai, notre consommation moyenne aura été de 6.6L, ayant traversé une circulation assez dense dans le centre de Marseille et une utilisation plus poussée dans les routes nous menant à Cassis.
ETAPE 2 : 500L Living, la grande familiale
Découverte : Après une pause ombragée et revigorante non loin des calanques à Cassis, nous entamons la deuxième partie du voyage à bord d’une 500L Living de couleur Gelato Blanco. Disponible depuis spetembre 2013, ce modèle dispose d’une habilité supplémentaire de 20cm (soit 4,35m de long) par rapport au modèle classique, lui permettant ainsi d’offrir 2 places supplémentaires en son coffre. Ce sont alors 7 personnes qui peuvent se loger dans ce monospace lors de vos déplacements, bien que ces deux places soient conseillées pour des enfants à cause du peu de place au niveau des jambes. En effet, même si la banquette arrière est coulissante, un adulte ne pourra pas s’y loger convenablement.
Prise en main : Le 1.6 MultiJet II 105ch du modèle essayé représente le minimum syndical pour un modèle de cette corpulence, les relances étant plus molles qu’avec le 120ch du Trekking essayé le matin même. Elle est toutefois confortable (comme l’ensemble de la gamme 500L), les sièges sont enveloppant à souhait mais, de part son gabarit « paquebot » elle manque un peu de dynamisme, principal point faible face à la concurrence.
Consommation : Lors de notre essai, notre consommation moyenne a été de 6.8L pour un chiffre officiel de 5.4L/100km, principalement dû aux besoins de rétrogradage lors des relances et autres accélérations sur les routes baignant les vignes varoises.
ETAPE 3 : 500 Club, la petite nerveuse
Découverte : Troisième et dernière étape de notre séjour sudiste, Port Grimaud – Aix en Provence avec un grande partie d’autoroute précédée de virolos sous le soleil matinal. C’est avec une Fiat 500 MY2014 dans sa finition Club que nous décidons de prendre la route, l’intérieur cuir de série et le toit vitré nous offrant un prolongement de notre bain de soleil. Bien qu’âgée de 7 ans déjà, le Fiat 500 n’a pour autant pas pris une ride et conserve les mêmes lignes (qui ont fait son succès) malgré les « restylages ». Les versions « haut de gamme » disposent de 3 nouveaux coloris, dont une teinte Mint Green habillant notre modèle d’essai.
Prise en main : Le TwinAir 105ch démarré, nous partons en direction du Luc en Provence par des routes escarpées, meilleur moyen de tester le nouveau bi-cylindre de cette 500. A bord, le principal changement est le nouvel écran de bord, une TFT circulaire de 7 pouces, offrant une bien meilleure lisibilité des informations nécessaires à la conduite (compte-tours, carburant, … et bien sûr vitesse). L’aide au stationnement est aussi très appréciable et disponible sur ce même écran.
Venons en au principal, le moteur : un TwinAir de 105ch et 145 Nm. Les premiers kilomètres à son bord vous démontre le côté nerveux du petit bi-cylindre venu remplacer le Fire 1.4. Cette petite auto ayant tendance à apprécier être dans les tours, le couple est très satisfaisant et disponible très tôt. Le seul bémol rencontré lors de l’essai de ce « pot de yahourt » est l’aide (pas toujours souhaitée) au contrôle éléctronique de la stabilité (ESC) que je trouve assez déstabilisante, surtout quand on ne s’y attend pas (aide aussi présente sur les 500L).
Consommation : Bien qu’annoncée aux environs de 4.2L/100km, la sonorité et la vivacité du TwinAir vous menera très sûrement à depasser les 8L par pûr abus hédoniste, mais il se peut toutefois qu’on la trouve fatiguante à la longue. Personnelement, les 9.4L/100km consommés dans les routes viroleuses n’ont été que pur plaisir et notre consommation moyenne arrivés à la gare d’Aix en Provence s’étant réduite d’un peu plus d’un litre aux 100.
Je me dois toutefois de vous avouer mon coup de coeur pour cette petite auto qui, malgré le peu d’expérience que j’ai de la conduite, ne m’a pas laissé indifférent.